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sainte vierge - Page 3

  • Méditation : vertus du chapelet...

    « L'Ave Maria est une prière qui ne lasse jamais (S. Curé d'Ars). Il redit à Dieu la pureté, la foi, l'obéissance et l'amour de la créature qu'Il chérit entre toutes. Aussi chaque dizaine de notre chapelet est comme le coup d'une verge bénie et puissante, faisant jaillir l'eau de la grâce de la pierre vivante qui est le Christ (Mgr Gay). Le chapelet est le livre du riche comme du pauvre, du savant et de l'ignorant, de l'enfant et du vieillard, du docte théologien et de l'humble bergère (Card. Perraud) ; il est la prière des âmes simples et il fait les délices des âmes élevées en sciences et contemplation (P. de Ravignan). C'est la dévotion à Marie la plus autorisée, la plus agréable à la Sainte Vierge et la plus populaire ; c'est la plus admirable formule de prière et la plus propre à favoriser l'esprit de piété (Léon XIII). Celui qui égrène son chapelet m'inspire grande confiance (Mgr de Bouillerie) ; les grâces obtenues par cette dévotion font penser, tant elles sont nombreuses, aux étoiles du ciel et aux grains de sable, ces images de l'immensité (Mgr Isoard). Si donc vous voulez la paix dans vos cœurs, dans vos familles et dans la partie, dites tous les soirs, réunis en famille, cette prière si efficace du chapelet (Pie IX). Oh ! qu'ils sont assurés de leur salut, ceux qui s'attachent avec amour et persévérance à cette sainte pratique (S. Alphonse). - Ô mon chapelet, tu es le plus souriant ami de ma vie ; avec toi la paix a toujours régné dans mon coeur ; reçois mon dernier acte d'amour et mon dernier soupir (Card. Dechamps). »

    P. Romain Rome, O.F.M., in "Le Messager de St François", Mai 1911.

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  • Méditation avec St Louis-Marie Grignion de Montfort (fêté ce jour) : louanges à Marie, Mère de Dieu

    « Tous les jours, d'un bout de la terre à l'autre, dans le plus haut des cieux, dans le plus profond des abîmes, tout prêche, tout publie l'admirable Marie. Les neuf chœurs des anges, les hommes de tous sexes, âges, conditions, religions, bons et mauvais, jusqu'aux diables, sont obligés de l'appeler bienheureuse, bon gré mal gré, par ]a force de la vérité. Tous les anges, dans les cieux, lui crient incessamment, comme dit saint Bonaventure : Sancta, sancta, sancta Maria, Dei Genitrix et Virgo (1) ; et lui offrent des millions de millions de fois tous les jours la Salutation des anges : Ave, Maria, etc., en se prosternant devant elle, et lui demandant pour grâce de les honorer de quelques-uns de ses commandements. Jusqu'à saint Michel [qui], dit saint Augustin (2), quoique le prince de toute la cour céleste, est le plus zélé à lui rendre et à lui faire rendre toutes sortes d'honneurs, toujours en attente pour avoir l'honneur d'aller, à sa parole, rendre service à quelqu'un de ses serviteurs.

    Toute la terre est pleine de sa gloire, particulièrement chez les chrétiens, où elle est prise pour tutélaire et protectrice en plusieurs royaumes, provinces, diocèses et villes. Plusieurs cathédrales consacrées à Dieu sous son nom. Point d'église sans autel en son honneur : point de contrée ni canton où il n'y ait quelqu'une de ses images miraculeuses, où toutes sortes de maux sont guéris, et toutes sortes de biens obtenus. Tant de confréries et congrégations en son honneur ! tant de religions (3) sous son nom et sa protection ! tant de confrères et sœurs de toutes les confréries, et tant de religieux et religieuses de toutes les religions qui publient ses louanges et qui annoncent ses miséricordes ! Il n'y a pas un petit enfant qui, en bégayant l'Ave Maria, ne la loue ; il n'y a guère de pécheurs qui, en leur endurcissement même, n'aient en elle quelque étincelle de confiance ; il n'y a pas même de diable dans les enfers qui, en la craignant, ne la respecte.

    Après cela, il faut dire, en vérité, avec les saints :

    De Maria nunquam satis.

    On n'a point encore assez loué, exalté, honoré, aimé et servi Marie. Elle mérite encore plus de louanges, de respects, d'amours et de services.

    Après cela, il faut dire avec le Saint-Esprit : Omnis gloria ejus filiae Regis ab intus (4) : Toute la gloire de la fille du Roi est au-dedans : comme si toute la gloire extérieure que lui rendent à l'envi le ciel et la terre n'était rien, en comparaison de celle qu'elle reçoit au-dedans par le Créateur, et qui n'est point connue des petites créatures, qui ne peuvent pénétrer le secret des secrets du Roi.

    Après cela, il faut nous écrier avec l'Apôtre : Nec oculus vidit, nec auris audivit, nec in cor hominis ascendit (5) : Ni l’œil n'a vu, ni l'oreille n'a entendu, ni le coeur de l'homme n'a compris les beautés, les grandeurs et excellences de Marie, le miracle des miracles de la grâce, de la nature et de la gloire. Si vous voulez comprendre la Mère, dit un saint, comprenez le Fils. C'est une digne Mère de Dieu : Hic taceat omnis lingua : Que toute langue demeure muette ici. »

    (1) : "Sainte, sainte, sainte Marie, Mère de Dieu et Vierge" S. Bonaventura (inter opuscula), Psalt. majus, in Hymn. ad instar illius qui adscribitur Ambrosio et Augustino (Opera omnia, Vivès, Parisiis 1888, vol. 14, p. 222) C'est une adaptation mariale de Is 6, 3.
    (2) : Un texte du Speculum B.M.V., lect. 3 (Quaracchi 1904, t. 2, p. 39-40), que l'auteur Conrad de Saxe attribue explicitement à S. Augustin, a des traits communs avec ce passage.
    (3) : C'est-à-dire : tant d'Ordres ou Instituts religieux.
    (4) : Ps 44, 14.
    (5) : I Co 2, 9
    .


    St Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (8 à 12), in Œuvres complètes, Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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    Tableau de Antonio Cortina Farinós (1841–1890)
    (Source et crédit photo)

  • Méditation : Bernadette disait...

    « Prière pour les pécheurs

    La Sainte Vierge lui avait dit de prier pour les pécheurs, elle devait le faire. A diverses reprises, elle m'a dit :
    - Prions pour telle famille pour que la Sainte Vierge la convertisse.
    (82 - Souvenir de Sr Vincent Garros)

    - Vous priez pour ceux qui ne prient pas.
    Et elle me répondit :
    - Je n'ai que cela à faire. Je ne suis bonne à rien. Ma prière est ma seule arme. Je ne peux que prier et souffrir.
    (173 - Sr Victoire Cassou)

    Pour les âmes du purgatoire

    Souvent après ses prières, Bernadette ajoutait :
    - Seigneur, délivrez les âmes du purgatoire.
    Nous récitions ensemble de temps en temps le chapelet des morts et nous ajoutions à la fin : "Doux Cœur de Jésus soyez mon amour. Doux Cœur de Marie soyez mon salut. Mon Jésus, Miséricorde ! Donnez aux âmes des fidèles trépassés le repos éternel."
    Elle nous disait aussi souvent de prier pour les âmes du purgatoire.
    - Elles ne peuvent rien pour elles-mêmes, disait-elle, mais nous, nous pouvons beaucoup pour elles.
    Elle me disait souvent de ne pas passer le vendredi sans faire la communion pour les âmes du purgatoire.
    (83 - Sr Vincent Garros)

    Pénitence

    Je l'ai vue souffrir moralement et physiquement. Dans ses souffrances, elle n'avait jamais un mot pour exprimer de la peine. Elle prenait son crucifix, le regardait, et c'était tout.
    (88 - Sr Joseph Ducout)

    - Ce que Dieu veut, disait-elle... comme il le veut et autant qu'il le veut.
    Je m'abandonne à Lui, et je mets ma joie à être la victime du Cœur de Jésus...
    Les souffrances de sa dernière maladie étaient atroces. La poitrine épuisée était tout en feu, les os du genou étaient rongés par une carie dévorante...
    (183 - Henri Lasserre)

    Exhortation

    C'était en 1873 (le 12 mai). Bernadette, en visite à Varennes (orphelinat tenu par les sœurs) s'était rendue jusqu'au bosquet avec une vingtaine d'orphelines.
    Elle revenait de maladie et se soutenait à peine...
    Arrivée au terme du petit pèlerinage, Bernadette s'assit, et là, devant le gracieux oratoire, elle... adressa une exhortation aux enfants dans ce style bref qui fut toujours le sien... :
    - Mes enfants, aimez bien la Sainte Vierge, et priez-la bien. Elle vous protègera...
    Puis, elle invita son jeune auditoire à chanter un cantique. On chanta "J'irai la voir un jour..."
    (103 - Elisa, enfant de Varennes) »

    Bernadette disait..., Couvent Saint-Gildard, Nevers, Imprimatur 1978 - Ed. 2003.

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    Châsse de Ste Bernadette à Nevers

  • Cela s'est passé un 10 février...

    En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée que le Cardinal de Richelieu tenait en grande estime, que la France lui soit consacrée. L'année suivante, le Roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son Royaume à Marie, et avec la Reine, Anne d'Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.

    La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le Roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.

    Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la Reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c'est neuf mois après jour pour jour que naîtra Louis XIV qui reçevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».

    Dès que la Reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l'enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l'Edit officiel qui consacre solennellement la France à Marie.

    (Cf. Encyclopédie Maria, tome IV, Beauchesne 1956 - p. 714)
     

  • Dimanche 2 février 2014

    Purification de la T. Sainte Vierge
    (Présentation du Seigneur au Temple)

    L’Église célèbre le 2 février la Présentation du Seigneur au Temple, qui clôture les solennités de l’Incarnation.
    La tradition juive voulait en effet que le premier garçon né dans une famille soit présenté au Temple de Jérusalem, quarante jours après sa naissance, et consacré à Dieu (Lc 2, 22-23).
    Cette fête, également appelée fête de la Purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom, qui vient du latin candela - chandelle, a pour origine la procession par laquelle débute la célébration.
    Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres.
    Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. »
    Par ce geste, nous nous souvenons donc que c’est par ce titre : « Lumière pour éclairer les nations païennes » (Lc 2,32), que Siméon accueille Jésus lors de la Présentation au Temple par Marie et Joseph.
    Les Orthodoxes nomment cette fête la « Sainte Rencontre ».

    Introït de la Messe de ce jour

    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.
     
  • Méditation : Don Bosco et l'éducation de la jeunesse

    « La première chose que Don Bosco demandait d'un élève à son entrée à l'Oratoire, c'était une bonne confession. Il la sollicitait par toutes les industries que lui suggérait son zèle et manquait rarement de l'obtenir. D'ailleurs, sa charité douce et paternelle suffisait à cela : il était tellement bon et affable ! Écoutons sur ce point le chanoine Ballesio, son ancien élève : "Don Bosco, dit-il, était aimant et expansif. Dans sa direction, il évitait ce formalisme artificiel, qui met un abîme entre celui qui commande et ceux qui obéissent ; cherchant, au contraire, à inspirer avec le respect, l'amour et la confiance. Aussi nos âmes s'ouvraient à lui, avec un entier, joyeux et filial abandon. Tout le monde voulait se confesser à lui, et il consacrait à ce dur labeur, seize à vingt heures par semaine. C'est ainsi qu'il connaissait à fond l'âme de chacun et savait en faire valoir toutes les énergies."
    La bonne et fréquente confession appelle la fréquente communion, condition indispensable de moralité et de progrès spirituel dans les maisons d'éducation. Grâce aux exhortations de Don Bosco, la sainte table était fréquentée à l'Oratoire Saint-François de Sales. De nombreux élèves communiaient chaque jour ; d'autres, plus nombreux, le faisaient deux ou trois fois la semaine ; presque tous, chaque dimanche, et les négligents une fois par quinzaine ou par mois.
    A la fréquente communion s'ajoutait une série d'exercices destinés à nourrir et à développer la piété.
    D'abord, chaque premier jeudi du mois, on faisait l'exercice de la bonne mort. Don Bosco l'annonçait au petit mot du soir et rappelait la probabilité de la mort pour plusieurs, dans le courant du mois qui s'ouvrait ; parfois même, sa parole prenait la forme de prophétie et l'événement la vérifiait ; aussi l'exercice se faisait généralement avec une grande ferveur.
    On célébrait très pieusement les neuvaines qui précédaient les fêtes de la sainte Vierge ; surtout celle de l'Immaculée-Conception, que suivait de près celle de Noël.
    La visite au Saint-Sacrement était laissée à la dévotion de chacun, mais ces visites étaient nombreuses et ferventes.
    Les confréries étaient autant de foyers de dévotion et des parterres choisis où s'épanouissaient les fleurs de toutes les vertus.
    Don Bosco insistait beaucoup sur le bon choix des lectures pour le réfectoire et le dortoir ; il voulait qu'on donnât la préférence à des vies de saints que les élèves pussent imiter... »

    J.-B. Francesia, Vie du vénérable Don Bosco (fêté ce jour), Nouvelle édition, Société industrielle d'arts et métiers, Liège, 1910.

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    Saint Jean Bosco, Père fondateur de la Congrégation des Salésiens (1815-1888)

  • Méditation : prier l'Immaculée Vierge Marie...

    « La sainte Vierge, est-ce que tu la pries la sainte Vierge ?... la pries-tu comme il faut ? la prie-tu bien ? Elle est notre mère, c’est entendu, la mère du genre humain, la nouvelle Eve. Mais elle est aussi sa fille. L’ancien monde, le douloureux monde, le monde d’avant la grâce l’a bercée longtemps sur son cœur désolé, dans l’attente obscure, incompréhensible d’une « virgo genitrix ». Des siècles et des siècles, il a protégé de ses vieilles mains chargées de crimes, ses lourdes mains, la petite fille merveilleuse dont il ne savait même pas le nom. Une petite fille, cette reine des anges !... Mais, remarque bien maintenant, petit : la Vierge Marie n'a eu ni triomphe ni miracle. Son fils n'a pas permis que la gloire humaine l'effleurât, même du plus fin bout de sa grande aile sauvage. Personne n'a vécu, n'a souffert, n'est mort aussi simplement et dans une ignorance aussi profonde de sa propre dignité, d'une dignité qui la met pourtant au-dessus des anges ! Car, enfin, elle était née sans péché, quelle solitude étonnante ! Une source si pure, si limpide et si pure qu’elle ne pouvait même pas y voir refléter sa propre image, faite pour la seule joie du Père. »

    Georges Bernanos (1888-1948), Journal d'un curé de campagne (Entretien de M. le curé de Torcy avec le jeune prêtre), Plon, 1936.

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    Federico Fiori Barocci (1526-1612) - pastel "Visage d'une femme, les yeux baissés"
    (Musée du Louvre, Paris)

  • Samedi 2 février 2013

    Présentation du Seigneur au Temple

    Calendrier liturgique

    « Malgré les nombreuses lumières qui brillent au choeur et les chants de la procession, la note dominante de la journée est grave. Dans l'atmosphère sereine et joyeuse des fêtes du temps de Noël elle apparaît comme un trait sombre qui laisse présager la Passion du Sauveur. Si, dans la vie du Christ, la Passion correspond à l'immolation de la victime, la Chandeleur en constitue l'offrande : la victime est préparée, consacrée, et, par les mains de Marie, offerte au Père céleste. Jésus et Marie sont maintenant prêts pour le sacrifice de la Croix que le prêtre Siméon annonce solennellement, ce sacrifice qui, suivant l'expression du vieillard, va percer d'un glaive le coeur de la Mère des douleurs...

    Combien la Mère de Dieu nous apparaît aujourd'hui digne de toutes les louanges ! Elle élève dans ses mains le Très Saint, l'hostie vivante Jésus, son bien, le fruit de ses entrailles ; elle Lui a préparé un corps capable de souffrir, un corps qui pourra subir d'une façon méritoire les souffrances de la Passion. Après la Présentation elle rachète l'enfant de ses propres moyens, à la seule fin de le nourrir, de l'élever jusqu'à l'âge d'homme pour en faire une victime parfaite...

    Historiquement la présentation au Temple a eu lieu le quarantième jour après la naissance du Sauveur. Mais, mystiquement, elle se renouvelle aujourd'hui à la célébration de la Sainte Messe. Alors Jésus est offert au Père céleste, et en Jésus - en Jésus par Marie - toute la communauté paroissiale devient une offrande vivante faite à Dieu. L'Evangile lui-même, qui nous raconte la joie du vieillard Siméon, devient pour nous une réalité pleine de grâces lorsque, dans la sainte communion, nous avons le bonheur de posséder notre Rédempteur. Combien sont merveilleux les mystères de notre foi !

    A la Chandeleur, les fidèles emportent chez eux, dans leur famille, le cierge béni pendant l'office. Il est le signe des grâces reçues en ce jour. Il représente le Christ ; il est le symbole de la foi, de cette foi qui prend sa source dans le sacrifice de Jésus, et, de là, vient baigner notre vie toute entière. On l'allume au moment de la prière familiale. A la campagne, on le fait brûler souvent pendant les orages. Le lendemain de la Purification, à la fête de saint Blaise, allons à l'Eglise recevoir la bénédiction avec les cierges consacrés la veille, pour être protégés des maladies, en particulier du torticoli et des maladies de la gorge. Enfin, dans chaque maison chrétienne, on garde précieusement le cierge qu'on allume un jour à notre lit de mort, ce cierge dont la vertu et la lumière nous préservent des ténèbres de la perdition.

    Qu'une lumière éclaire et réchauffe notre vie et notre mort : Jésus-Christ ! »

    Toute l'année avec le Christ, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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    Fra Bartolomeo : La Présentation au Temple

  • 8 décembre : 1ère apparition à l'Ile Bouchard (1947)

    Jacqueline Aubry nous donne son témoignage. A l'âge de 12 ans, elle allait à l'école comme tous les enfants de son âge. Ses parents n'étaient pas pratiquants, mais sa maman l'avait quand même inscrite à l'école des Soeurs. En ce 8 décembre 1947, fête de la Sainte Vierge, Jacqueline, sa petite soeur et une petite voisine entrent dans l'église pour aller dire une petite prière. C'est alors, qu'au 4ème "Je vous salue Marie", Jacqueline aperçoit une dame d'une beauté extraordinaire...

    L'Ile Bouchard - Témoignage de Jacqueline Aubry

  • 27 octobre : Sanctoral

    St Frumence, évêque (IVe s.)

    Au calendrier traditionnel : De la Ste Vierge au samedi

  • 15 septembre : Méditation

    Rappel des 7 douleurs de Marie :

    1. La prophétie de saint Siméon
    2. La fuite en Egypte
    3. Les trois jours d'absence (l'Enfant Jésus au Temple)
    4. La rencontre de Jésus portant sa Croix
    5. La mort de Jésus sur la Croix
    6. La descente de Croix
    7. L'ensevelissement de Jésus

    « La première chose qui nous frappe dans les douleurs de la sainte Vierge, c'est leur immensité, non dans le sens littéral, mais dans le sens que nous donnons ordinairement à ce mot, en l'appliquant à des choses créées. C'est aux douleurs de Marie que l'Eglise applique ces paroles de Jérémie : "Vous tous qui passez, voyez et considérez s'il est une douleur semblable à ma douleur. Qui comparerai-je avec toi, ô fille de Jérusalem ? A quoi t'égalerai-je pour te consoler, ô fille de Sion ? car ta douleur est grande comme une mer. Qui est-ce qui te guérira ?" (Lament. I et II)...

    [...] Mais où l'oeil intérieur de Marie cherchera-t-il une consolation ? Il faut que son oeil spirituel jette ses regards là où l'oeil corporel est déjà fixé. Il est dirigé sur Jésus et c'est cette vue même qui fait sa torture. Elle voit sa nature humaine, et elle est la Mère, la Mère au-dessus de toutes les autres mères, aimant comme jamais mère n'aima, comme toutes les mères ensemble ne pourraient aimer si elles pouvaient unir leurs myriades d'amours dans le plus énergique et le plus indicible des actes. Il est son Fils, et quel Fils ! et de quelle merveilleuse manière ! il est son trésor et son tout. Quelle source de misères aiguës, vives, mortelles, incomparables il y avait dans cette contemplation ! Et cependant il y avait encore bien plus que cela : il y avait la nature divine du Sauveur.

    [...] Oui, il est Dieu, et Marie l'a vu à travers l'obscurité de l'éclipse. Mais alors le sang, les crachats, les taches de boue, les plaies repoussantes, les meurtrissures livides et tachetées, que signifiait tout cela sur une personne réellement et éternellement divine ? Il est inutile de songer à donner un nom à une misère telle qui submergeait l'âme de Marie... Nul martyre ne fut jamais égal à celui-là, et l'on ne saurait lui comparer aucun nombre donné de martyres. C'est une somme de douleurs, que des unités matérielles, indéfiniment ajoutées ensemble et multipliées les unes par les autres, ne pourraient jamais former ; c'est une question de genre aussi bien que de degré, et les douleurs de Marie étaient d'un genre qui a seulement certaines affinités avec d'autres genres de douleurs, mais qui est simplement sans nom, si ce n'est celui que lui donnent les fidèles enfants de l'Eglise : les douleurs de Marie. »

    R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie, Quatrième édition, Paris, Ambroise Bray, 1862.

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  • 11 août : Méditation

    Erreur Providentielle

    « Voici ce qu'a raconté Mgr de Ségur : "Un curé fut appelé chez une malade à l'agonie, et après s'être soigneusement enquis du nom de la malade, de la rue où elle habitait, du numéro et de l'étage, il emporta tout de suite le Très Saint-Sacrement. Dans la maison où il se rendit personne ne connaissait le nom indiqué ; mais il apprit qu'il y avait là aussi, à tel appartement, une malade ; il monta ; mais à peine eut-il ouvert la porte qu'un homme se précipita sur lui avec des cris sauvages et le somma de s'en aller.
    Le prêtre, par la porte ouverte à ce moment, vit dans le coin de la chambre, une malade dans son lit et entendit son appel déchirant : "Monsieur l'Abbé, ne m'abandonnez pas ; je ne veux pas mourir sans confession ! - Je suis libre-penseur, s'écria l'homme, en repoussant le ministre de Dieu, vous ne passerez pas : allez-vous-en ! - Eh bien ! reprit le prêtre, au nom de la liberté de pensée, je reste et j'entrerai."
    Déconcerté par cette attitude courageuse, le mari se retira et la pauvre femme, demeurée seule avec le prêtre, lui raconta que depuis dix ans son mari l'empêchait de recevoir les sacrements. "Mais, ajouta-t-elle, je n'ai jamais omis un seul jour de dire un Ave Maria pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans confession, et je vois que le Bon Dieu m'a exaucée. - Je m'étonne, répondit le prêtre que vous ayez pu m'envoyer quelqu'un me chercher. - Mais je ne vous ai envoyé personne, reprit la pauvre moribonde : mon mari fait bonne garde, hélas ! autour de moi. - Je suis pourtant bien ici au numéro 70. - Non, mon Père, vous êtes au 30." On avait la clef du mystère. Le curé s'était providentiellement trompé et se rendit de là chez l'autre malade qui l'avait fait demander. »

    Chanoine Marie-Eugène Henry, chapelain de Paray-le-Monial, Tu honoreras ta Mère... Ta douce Mère du Ciel (ch. X), Editions Alsatia, Paray-le-Monial, 1940.

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  • Nuit du 18 au 19 juillet 1830, apparition de la Sainte Vierge à Ste Catherine Labouré, rue du Bac à Paris

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    « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. »

  • 16 juin : Mémoire du Coeur Immaculé de Marie

    Au calendrier traditionnel : De la Sainte Vierge (Salve sancta parens)


    Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sæcula sæculórum.

    Salut, ô Mère sainte ; mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.


    Saint Jean-François Régis, confesseur

    Vie de Saint Jean-François Régis, prêtre de la Compagnie de Jésus (1597-1640)

    NB : Saint Jean-François Régis est patron des jésuites de la Province de France